Quartier de la Prairie de l’Oly - DÉBUT OU FIN D’UN QUARTIER ABANDONNÉ ?

dimanche 6 novembre 2022 par franck

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Dans un quartier, à cheval sur deux villes Montgeron et Vigneux, avec au centre un grand ensemble de 3500 habitants, nous sommes informés de la disparition du dernier service rendu au public après de nombreux autres et la dévitalisation de cet espace public avec la fermeture de commerces, « la place du Soleil »

« Quartier de la Prairie de l’Oly : Quartier sinistré : Fermeture définitive de la boulangerie pizzeria Fermeture de l Agence Postale pour cause de rénovation alors qu il avait été promis que son activité ne serait pas interropue Fin Décembre fin d activité du médecin de quartier. »

Un sentiment domine, celui : « Nous avons l’impression d’être abandonnés » par les pouvoirs publics, par les municipalités de Montgeron et Vigneux. « Fermer les magasins et les services publics de proximités, c’est enlever de la vie au quartier et du lien social » confie Alain Morin, militant communiste du quartier. Pourquoi ne pas mettre en place pour compenser le manque de commerces et service postal, une solution temporaire : En installant un magasin provisoire dans des locaux inoccupés ; UNE TELLE SOLUTION QUI POURRAIT ETRE INITIEE PAR LES ELUS DES 2 VILLES ET LE BAILLEUR

Bien sûr, un projet de rénovation du quartier est en cours et les élus locaux assurent en faire une priorité. Un projet commercial pourrait voir le jour.. « Sur le papier, c’est beau, mais dans les faits, rien n’est concret ni annoncé avant un bon bout de temps ! Comment vit-on en attendant ? » Cette situation mériterait une réunion publique d’information et permettant ainsi « la parole des habitants ».

CE QUI EST URGENT : Mettre fin à l’austérité et à la casse des services publics ! Les services publics sont dans la ligne de mire des libéraux. D’abord parce que lorsqu’une activité organisée par le secteur public peut s’avérer juteuse, le marché tente de s’en emparer. C’est ainsi que l’énergie ou encore les transports par exemple ont été dérégulés et progressivement privatisés. Évidemment, la part la moins rentable du secteur public (le logement social, l’hôpital public, l’aide sociale...), tout particulièrement ce qui reste d’accompagnement des publics les moins solvables, n’intéresse nullement les opérateurs privés. Dans ce cas il convient, selon la même idéologie libérale, de réduire au maximum les dépenses que génère cette activité d’intérêt général, et/ou de l’organiser de sorte qu’elle soit conforme aux besoins des forces de l’argent : il en va ainsi de l’Éducation nationale, dont la fonction est devenue de répondre toujours plus aux besoins immédiats du marché du travail, et toujours moins d’émanciper. Avec la baisse de dotations aux collectivités territoriales, les services publics locaux sont également fortement menacés.

Ces politiques de baisse des dépenses publiques, de casse des services publics, organisées depuis plus de trente ans ont des effets dévastateurs sur nos sociétés et tout particulièrement les publics les plus vulnérables. En matière de santé par exemple, près de 40 % de patients ont renoncé à se soigner pour des raisons économiques : en cause, les déremboursements et le défaut d’offre publique de soin. Près de 12 millions de personnes éprouvent des difficultés à payer leur facture de gaz et d’électricité et ne peuvent se chauffer convenablement. C’est bien les couches populaires et les couches moyennes qui paient l’addition car les services publics sont le patrimoine de ceux qui n’en ont pas.

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